La Grande Loge de France

et la politique

L' Article IV de la Déclaration de Principes de la Grande Loge de France précise :
La Grande Loge de France ni ses Loges ne s'immiscent dans aucune controverse touchant à des questions politiques ou confessionnelles.


Pour l'instruction des Frères, des exposés sur ces questions, suivis d'échanges de vues, sont autorisés. Toutefois, les débats sur ces sujets ne doivent jamais donner lieu à un vote, ni à l'adoption de résolutions, lesquels seraient susceptibles de contraindre les opinions ou les sentiments de certains Frères.

 

Chaque membre de la Grande Loge est libre, à titre individuel, de prendre quelque position politique que ce soit si celle-ci n'est pas contraire aux principes de l'Ordre maçonnique. Mais la Grande Loge s'interdit de prendre aucune position dans le débat politique.

 

Le Convent, le Conseil Fédéral, le Grand Maître de la Grande Loge de France ne s'autoriseraient à alerter l'opinion publique que si de graves atteintes étaient portées aux libertés fondamentales, à la dignité et aux Droits de l'Homme.


La Grande Loge de France

et la religion

Attachée aux résolutions du Convent universel de Lausanne (1875), et conformément aux principes de la Franc-maçonnerie traditionnelle, la Grande Loge de France invoque le Grand Architecte de l'Univers.

 

La Déclaration de Principes à laquelle elle se réfère précise en effet : "La Franc-maçonnerie proclame, comme elle a toujours proclamé, l'existence d'un Principe Créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers."


C'est donc "à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers" que les travaux sont ouverts et que les engagements sont pris par chaque Frère de la Grande Loge de France.

La Grande Loge de France est attachée au principe de la liberté absolue de conscience.
Elle ne suscite s'immisce dans aucune controverse touchant à des questions religieuses.

Ainsi, la foi en un dieu révélé, personnel et transcendant n'est ni critiquée ni imposée.
C'est à cette conception de la laïcité, respectueuse des convictions religieuses et spirituelles de chacun, que la Grande Loge de France invite ses membres.
Se référant volontiers à la tradition déiste des Lumières, celle de Newton ou de Leibnitz, sa démarche n'est ni théiste ni athéiste, non plus qu'anticléricale.


Tout au contraire, elle laisse chaque Frère libre de ses convictions et de sa pratique, tout en invitant chacun à respecter les convictions de chacun.
Elle considère en effet le respect d'autrui - dans la réciprocité - et la vertu de tolérance comme composantes essentielles d'un " vivre ensemble " harmonieux.